Shake du départ
Avoir l’idée de partir est une chose, avoir son billet d’avion en main en est une autre! Là, on n’a plus le choix faut y aller!! Même si on te dit : « Ben non tout va bien aller! ». Soit que tu vis dans le déni en te disant que tout va bien se passer ou t’accepte (parce que t’es lucide et tu sais parce que t’as déjà vécu le topo) que l’aventure vient avec plein de défis dont s’en sortir peu importe les péripéties.
C’est là que le shake te pogne solide…
Boule au ventre, envie de pleurer (et de le faire), mentalement se mettre en boule pour se dire : « De kessé que j’ai pensé moé-là ??! ». Déjà de se voir gosser à trouver l’auberge, pas comprendre le transport, stresser sur l’argent de combien ça fait converti, name it!
Même en rêver et s’imaginer partir en laissant son linge à la maison? Se voir pris dans un parc en forêt en pleine nuit et quoi encore…?
Plus on est en avance vers la date de départ, plus les cauchemars nocturnes…et diurnes seront créatifs!
Tout d’un coup que je tombe grave malade! Ouin, rien pour faire apprécier le processus de préparation. Puis là, les nouvelles se mettent de la partie, catastrophes naturelles, viol collectif, émeutes, etc.
Mais non, tout va bien aller!
Quoi faire quand la folle du logis s’emballe ?
Heu… lui faire une place et l’inviter à prendre le thé? Hey hey là calme-toi!
Hon, ce n’est pas assez, elle continue de spinner contre ton gré?!
Bon ok, on va l’aider héhé!
En ajoutant 1-2 couches au drama pour ensuite dédradamatiser.
Bien oui, il va y avoir un typhon qui va t’emporter comme Dorothée du Magicien d’Oz et tu vas te retrouver en Afrique de l’Ouest gratis!
Si tu tombes malade, ils vont te changer en Frankenstein, te faire des tattoos et te teindre en blonde pendant ton coma, métamorphose garantie!
Pour les autres affaires, bien heu… les rêves s’occuperont d’ajouter une touche de fantaisie.
Après l’étape, j’ai vraiment-très-beaucoup la chienne, on passe au rationnel.
« Le courage n’est pas l’absence de crainte mais la volonté d’agir. » Général Smith Patterson
- Admettre qu’il y a des risques et les nommer
- Se dire qu’on en a vu d’autres et on s’en est sorti
- Se rappeler quelques règles de prudence et les ressources au cas où…
- Surtout, remettre en top de liste nos raisons de partir!
Qu’est-ce qui nous fait vibrer à la base? De se nourrir de l’énergie des paysages et des rencontres, que l’on connaîtra que si l’on y va!
Comme dirait Alex de Bougex : Faut pas juste exister, il faut vivre!
C’est temporaire les genoux qui cognent et les dents qui claquent. Le souvenir d’avoir goûté à l’aventure à l’étranger, lui est permanent.
La différence entre regrets et remords- j’aime mieux me rappeler ce que ça goûte que de ne l’avoir jamais senti!

Halong Bay, Viêt-Nam
(Héhé, cet article avait été mis en ligne en direct de Brisbane, Australie !)