Avec quoi je veux revenir?
Conquérir ou fuir peut-être un choix de partir mais, on peut aussi se fixer un objectif de retour. Apprendre une langue, découvrir le mode de vie d’une population locale, voir concrètement un style d’architecture, name it.
Donc on peut revenir avec des compétences en langue (Bravo, je parle mieux l’anglais/ l’espagnol) ou inspiré par le côté relax des gens du sud (Eh bien, je suis un brin + zen) ou maintenant je suis capable de reconnaître le style gothique (même celui de certaines églises du Québec).
Investir dans une plus value
Revenir avec quelque chose, c’est le prolongement d’un voyage!
Idéalement, d’y penser avant de partir et de se préparer en conséquence ajoute de la plus value au processus (avant) et permet aussi de garder le focus (pendant).
Quoi dire des élans de gratitude quand tout part-à-vaut-l’eau! Quand ça part en vrille et que l’on veut garder le sourire, on se rappelle qu’on est venu en partie pour xyz et on s’arrête pour voir ce qu’on a atteint. Ça relativise les méfaits!
Le recul pour de l’élan
Partie plusieurs fois avec un objectif en-tête, la technique s’est peaufinée au cours des années. Au plus loin que je me rappelle, c’était winner!
Élément déclencheur :
Un voyage au Mexique où j’ai tellement chiâler sur le broche-à-foin du transport que je ne voulais plus vivre dans cet état… Je savais que je passais à côté de beaux moments.
Pour le départ au Guatemala, peuple riche de culture, ce fut une révélation!
Ok là, je pars découvrir un peuple et je m’intéresse à l’histoire et aux coutumes. J’ai lu et assisté à des conférences du Projet Accompagnement Québec Guatemala PAQG (pas jojo les accords de paix liée à la guerre civile) et rendue là-bas, j’en ai eu pleins les yeux et le cœur!
Ensuite, je n’ai cessé de voir les destinations comme levier à mon développement personnel.
La Scandinavie, reconnue pour sa qualité de vie, j’ai porté attention à la propreté des rues, la sécurité à traverser une rue et poser des questions aux locaux sur leurs perceptions.
Ex. « Cela ne vous dérange pas de payer de l’impôt pour le filet social? Le mec de me répondre: De toute façon, on va se plaindre de payer de l’impôt aussi bien que ça serve! »
À Cuba, malgré les méandres… Ouin je l’ai vécu dans les extrêmes celui-là!!! Les moments sombres à me demander qu’est-ce que je foutais là (ex. avis de comparution à l’immigration et 3 jours + tard je me suis faite braquée en montagne)?
À côté de quoi je passais à courir pour trouver les lieux pour faire les dons et à gosser les aller-retour de transport? Eh bien, un immense sentiment de fierté revenait en force avec la réponse!
Hey fille, t’a demandé à l’Univers (qui a répondu) de trouver un vélo dans les poubelles et de l’apporter à Cuba. Check!
En plus, t’as collecté plein d’affaires à distribuer et t’as créé des contacts brefs et intenses avec des gens dévoués et touchants. Recul d’un pas ou 2, apprécie déjà ce que t’as. Rappelle-toi pourquoi t’es parti, pas pour la beach mais pour voir du monde han!
Pour la Jamaïque, c’était du physique total, plusieurs mois de vélo et marche de préparation pour le hit du voyage, voir le lever du soleil dans les Blue Mountains (pour revenir avec le souvenir du rasta qui moult le café dans le cadre de porte! Sans oublier mon guide saoul mort dans le sentier à 3:30 am que j’enjambe parce que m’a y aller voir le soleil, toute seule en pleine noirceur dans le sentier s’il le faut!! Ajouté d’un genou en déroute, 3hrs la montée et 5hrs redescendre héhé!)
À retenir
Disons que des fois, se fixer des objectifs permet de se dépasser ! Bon attention de ne pas être aveuglé et de perdre de vue le risque calculé.
Revenir parfois avec autre chose et même plus! Des relans de conversations, des émotions ressenties, des images de ouf…
Les photos et le journal de bord sont des « preuves tangibles » qu’on pourra consulter à souhait au retour.
Parcours photo Carnet de voyage/Journal de bord
Les impressions imprégnées sont intangibles et peuvent avoir un immense impact insoupçonné!
En nord-américaine endurcie, ma bulle très grande s’est rétrécit suite aux voyages en Amérique centrale. Les petites Madames chaleureuses et les enfants curieux viennent te toucher la main et le cœur te font apprécier les contacts de proximité au retour.
Aujourd’hui, j’ai le contact tactile pas mal plus facile.
Prendre conscience de ce qu’on a vu, vécu, ressenti du « quand que… », sont de bons indices pour savourer nos expériences de voyage et les ramener dans notre quotidien!
On peut revenir avec plus de connaissances (en architecture, vin, etc.), plus d’expériences de vie (la confiance d’affronter les travers avec brio) et avec la réponse à des questions (à quelle genre de société je souhaite contribuer?)
Peu importe, tant qu’on se pose la question et on aligne ses pénates un minimum pour se satisfaire d’une réponse ou d’une action sommaire ou grandiose. Bravo public, vous êtes déjà plus grand que nature !
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