Carnet de voyage / Journal de bord

Pourquoi tenir un carnet de voyage ou un journal de bord? Pour se décharger de la journée, garder des traces de son périple, avoir un oeil sur ses finances et surement bien d’autres raisons!

Avec quoi je veux revenir ?                Conquérir ou fuir ?

Scandinavie

Selon le mood du moment, la raison de partir ou les mêmes les objectifs de départ, j’ai eu plusieurs styles d’écriture.

Style d’écriture

Le descriptif

Qu’est-ce que j’ai fait de la journée/soirée, la durée des trajets, les attraits visités, les agrets rencontrés

L’inspiré

Expression au feeling et réflexions qui surgissent, écrit sur des thèmes avec un flow poétique

L’humoristique

Par des dialogues «  de drôles  »  sur des conversations songées /inusités ou des puits d’échappement de bitcheries sur des bugs ou aberrations.

Le budgétaire

Chaque achat consigné pour me faire une tête des dépenses en bouffe, hébergement, transport et babioles

2 formats pour se satisfaire

Avec le temps, j’ai testé l’apport de 2 carnets et ce fut juste trop efficace!

1 petit format facile d’accès pour y mettre une adresse du jour, écrire rapidement un nom de rue que je ne prononce pas bien dans la langue du pays et même des gens m’ont fait des dessins (ex. cubain qui dessine le plan de sa maison avec  phase II qu’il construit!).

Dans le grand format, c’est le moment où je m’assois dans un parc ou un café et j’y mets un peu de tout, jusqu’à des traductions de poèmes en espagnol ou des extraits de journaux inspirants.

Cuba

Cuba

Des post-it y font leur apparition pour me faire penser de faire xyz. Appeler telle place pour réserver mardi après 18h, voir la réception demain matin pour imprimer mon billet de musée, arriver 2 hrs à l’avance à la gare, aller gosser pour repérer la consigne à bagages, name it!

Les bienfaits de s’y consacrer

La discipline pendant le séjour vaut largement le plaisir de se relire au retour.

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dit: « OMG que j’étais donc bien dedans! Ah oui, je ne me rappelais pas de ça! Héééé qu’y étaient cool eux autres! »

Drôlement, cela a aussi l’effet d’ancrer certains apprentissages en cours de route…

Ceux que l’ont fait quand on s’arrête pour prendre le temps de savourer ou d’approfondir.

Écrire est une passion à dévorer même en voyage pour s’imprégner encore plus du ressenti sur le chemin parcouru vers les autres  et en soi.

En plus, de garder des traces des découvertes de lieux et paysages offerts à la sueur de notre front et au périple de notre vie )'(

Italie

Scandinavie

Ça permet l’accueil en tous genres

Sans oublier que les émotions même les plus plates comme les plus intenses sont à accueillir et à laisser couler.

Fatiguée, stressée, déboussolée, éblouie, excitée, touchée, je ne compte plus le nombre de fois qu’à fleur de peau de beauté et de désarroi, mon carnet a pris tout ce que j’avais à sortir!!

Tant mieux, parce que ça atténue le choc culturel d’expier le méchant et de ne pas le faire avec mépris dans la face des gens !

On fait le vide pour faire le plein quand on écrit en série.

Les pages de nos vies se tournent, aussi bien en faire de vrais chapitres à relire!

N.B.

Amérique centrale

Dans mes plus beaux souvenirs, les 1ers carnets s’écrivaient à tour de rôle. On a accès au point de vue de l’autre. (1ers voyages Amérique centrale avec un excellent co-traveller qui m’a donné confiance… à faire du solo par la suite!).

Yep trop de mésaventures qui font que j’ai passé à travers trop de choses pour continuer d’avoir peur de voyager et qui en a rajouté une couche aussi… pour me donner le goût de poursuivre cette vie de globe-trotter !!!