Prendre ou non des assurances
La réponse est inversement proportionnelle à 1. comment on a le goût de payer (pas tant que ça) et 2.comment on va être content d’en avoir en cas de besoin (best décision ever). Même si on n’a pas le goût de payer dans le vide si rien n’arrive, on sera tellement aux anges d’avoir un remboursement qui nous évite une facture de 23 000$ pour un rapatriement médical d’urgence!
Aide extérieure
Bon, ça c’est un cas exceptionnel (l’avion et tout), ce qui ne l’est pas c’est les possibilités d’avoir besoin de support quand on s’est fait voler nos bagages ou on a besoin de soins à l’étranger. Se blesser en montagne ou voir ses effets personnels disparaître est déjà pas cool, se retrouver seul face à soi-même dans ces moments c’est pire.

Cuba 2015
Que c’est chouette les rencontres fortuites où l’on se raconte nos anecdotes de voyages!
« À se regarder on se désole, à se comparer on se console! »
Sabine de la Suisse, croisée à Cuba, s’est brisée une cheville en sentier et elle dû être évacuée par une équipe d’urgence.
Aussi, lors d’un voyage organisé, le guichet a mangé sa carte.
Elle a dû attendre 2 heures le temps qu’il démonte la machine pour sortir sa carte. Pas de stress, la douzaine de personnes du groupe organisé lui ont tenu compagnie.
Assurer sa personne et ses bagages
Plusieurs formules sont offertes pour les assurances. Juste sa personne, juste ses bagages ou les 2. Il fut un temps où je prenais juste ma personne et à un moment donné, je me suis offert le package deal complet.
Je règle les assurances au moment d’acheter mon billet d’avion, c’est une motte de $ qui part mais c’est réglé pour après. Les conseillers de l’agence de Voyages Merit font un excellent travail d’expliquer les diverses options et de remettre les documents imprimés en plus d’envoyer par courriel les informations de la police d’assurances.
Ça vient avec une petite carte à mettre dans ses bagages avec les numéros de téléphone à contacter au besoin.
Gang organisé de copies
Laisser à quelqu’un (ami/famille) au pays une copie papier de son passeport, de sa carte d’assurance-maladie et de son billet d’avion, c’est souhaitable. Soit dit en passant d’en avoir une copie scannée et envoyée à soi-même par courriel aussi. Tant qu’à faire, d’avoir une copie de ces documents en version papier dans nos bagages est pratique pour un accès direct et rapide (ouin tout d’un coup qu’il n’y ait pas d’accès Internet hon).
Là là, là-bas
Sur place, s’il survient une blessure ou une consultation médicale, il est vivement recommandé de contacter votre assurance AVANT d’entamer vos démarches. Si c’est un vol, vous devez faire une déclaration officielle auprès des autorités.
Je ne pourrai parler par expérience personnelle, j’ai toujours eu des assurances sans avoir à m’en servir YÉ!
D’aventures en mésaventures…
Par contre, j’ai eu des mésaventures poches de bagages scrappés! En vol interne avec Hawaiian Airlines, ils ont un peu massacré mon sac à dos à l’aller à Big Island.
Ils se sont vraiment donné pour l’achever au retour sur Maui ! Une sangle et une bretelle arrachées, une poche de côté déchiquetée et le devant percé avec une paire de souliers et du linge amochés.
La compagnie aérienne m’offrait un dédommagement en leur laissant mon sac! Heu, en échange des sacs poubelles si je ne trouvais pas de valise… Ouin trouver un sac à dos convenable de voyageur à Hawaii bonne chance!!
Au final, j’ai gardé mon sac et au vol de retour pour Montréal, j’ai vivement insisté et ils m’ont donné un chèque de 150 $ après avoir envoyé ma copie Visa du matériel (soulier et camisole neuve) et je suis revenue avec mon sac semi-fonctionnel.
Arrête de faire ton fragile
Ce qui n’est jamais inclus dans les dédommagements d’assurances et de compagnies aériennes, tout ce qui est fragile. Donc, une bouteille ramenée direct de Porto, vieillie 10 ans qui t’as coûté la peau des fesses, même si elle t’offre une vision d’horreur d’être en milles morceaux avec son agréable odeur suave et sucrée bien répandue dans tes bagages, ta seule consolation sera de la recommander à la SAQ.
Allons-y du Chu-pas-fière-de-moé-là!
Ayant dans mes bras tels des nouveau-nés fragiles à protéger, je tiens mon sac rempli de mes bouteilles précieuses trimballées pendant ma route des vins (Italie-Espagne-Portugal). Trop excitée de mes prises, j’ai oublié qu’à la sécurité on ne peut pas passer plus de 50 ml!!!!!!!!!!!!!!
Le staff d’agent de bord me recommande d’aller acheter une valise au magasin de l’aéroport. Wow comment se soulager de 150$ en 2 min. Avec 4 journaux mis en boule pour la protection, j’ai croisé les doigts et mis les fameuses délicates bouteilles au chargement.
Bon, au final je n’ai perdu que le porto et de couleur ambré il n’a pas fait ravage. Ce qui aurait été pire, le Nebbiolo d’une cave à vin d’Italie qui aurait taché de rouge ma valise et possiblement celles de bien du monde!
Morale de l’histoire:
Faire une liste de quoi NE pas apporter dans l’avion (après la passe de la fois de mon opinel souvenir mis tout seul dans un sac à dos vide parce que ça aussi ça ne passe pas la sécurité), les consignes vont finir par être suivies.
Voilà, avec ou sans assurances, il y a une part de zénitude à cultiver!
Mais quand même, c’est plus facile quand t’en a moins à gérer et les assurances sont justement là pour « t’assurer » que cela sera plus facile en cas de besoin!
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